La danaïde
Etant donné mon goût pour la sculpture, cette Danaïde de Rodin ne pouvait manquer de m’inspirer. Ayant tracé quelques lignes de repère et préparé mes couleurs, j’ai mouillé mon papier et déposé des taches de peinture, dont je maîtrisais la diffusion à l’aide d’un papier absorbant. Je n’avais pas l’impression de peindre un tableau mais de révéler une image : les taches ne représentent rien, c’est leur agencement et leur superposition qui crée l’image.